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Passeurs de livres de L'Olivier

Passeurs de livres de L'Olivier
4 avril 2013

Book crossing au Lycée l'Olivier – Mai 2013

À l'occasion du Festival de Poésie de L'olivier, le CDI organise une première "Libération de livres" durant tout le mois de mai afin de faire voyager votre livre coup de cœur.

 

bookcrossingLibérez vos livres !


La personne qui le trouve choisit de le lire (ou non), puis de le libérer à nouveau en l'offrant ou en le laissant dans l'un des trois lieux d'échanges du Lycée (Cour, accueil, CDI), afin d'en partager la découverte, le plaisir de sa lecture.

Rendez-vous au CDI. Vous pourrez faire enregistrer votre livre voyageur (pour assurer la traçabilité de son parcours ensuite). Une étiquette indiquera qu'il s'agit bien d'un livre lâché dans le cadre des "libérations de livres" du CDI de L'Olivier.
Afin de suivre son itinéraire, recherchez-le sur ce blog et laissez un commentaire, ou tenez-nous au courant : http://cdilolivier.canalblog.com/

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4 avril 2013

Atelier d'écriture - Secondes - Vendredi 29 mars : Le Bestiaire

Proposition d'écriture : Concevoir un journal intime sous la forme d’un bestiaire composé d’une succession de courts récits chacun racontant un épisode de votre existence. Quels sont les animaux qui ont marqué votre vie ?

Animaux imaginaires, animaux-peluches, animaux de compagnie, animaux-totems, ou même portraits d'amis sous les traits ressemblants de quelques bêtes...

bestiaire


Texte de Julien Roux, 2de 1

Dragon :
Tous les jeunes enfants s'apparentent à un dragon. Rien de grave, on peut les laisser rêver. Pour eux, cracher des flammes ou même pouvoir voler, c'est le summum de l’irréalité. Et pourtant ils veulent tous en être un, aux ailes écaillées, aux griffes noires et crochues. Des fois ils les imitent, crachant des flammes mais d'autre fois, les enfants sortent des trucs... des attaques un peu bizarres... Laissons les rêver, l'imagination c'est la diversité.

Cochon :
Il arrive de voir des gens, ce sont de vrais cochons. Autant pour leur physique que pour leur comportement. Un jour, jouant au parc, un cochon... non un garçon, demandant avec son groin... sa... bouche, de jouer avec nous. Il prit un but, deux, trois et même quatre et son caractère explosa, dénonçant tous les autre membres de son équipe. S'il est pas content, il peut toujours rentrer chez lui, le cochonnou, car on est peut être des dindons, mais on a pas un caractère de cochon !

Vache :
Un élève du collège, beuglant toujours comme une vache. Il était peut être pas normal mais il ne faisait rien pour s'arranger. Après tout, courir après quelqu'un en faisant le bruit de la vache, c'est pas commun. Il était un peu enveloppé, un peu bête, non, vache. Comment le dire ?... Je sais pas, mais si un jour il se mettrait un anneau dans le nez, c'est une vache réincarnée.

Pigeon :
Manipuler les pigeons, c'est assez marrant. Ils sont crédules à en mourir de rire. Mais que leur arrivera t-il plus tard dans la vie, s'ils sont des pigeons ? J'aimerai bien voir ça, même si ce n'est pas sympa.

Escargot :
Recroquevillé comme un escargot, ne faisant rien d'autre qu'écouter sa musique, seul, rien à faire. Il est là, la tête dans le manteau, son regard est vide, et il avance, comme un pantin, enfermé dans sa coquille, recroquevillé comme un escargot.

5 mars 2013

Atelier d'écriture - Secondes - Vendredi 15 février 2013 : La nouvelle de récurrence

images

Partir d'une expression, famillière, récurrente qui rythme votre vie... et qu'on entend ou pronnonce dans des situations très différentes...
Quelles sont ces situations où elles reviennent ?
Quels sentiments, pensées vous viennent ?
En répétant votre expression plusieurs fois dans le texte et en laissant libre cours à votre pensée, vous pouvez écrire une "nouvelle de récurrence"...
D'après Anie Saumont, Les voilà quel bonheur !


Texte de Salomé Benner, 2de 1

Comment tu reviens?
Tu vas faire quoi? Un cinéma avec tes amis? D'accord. Ce sont des gens bien. Tous est organisé, métro, macdo, ciné. Et après? Je sais pas. A quelle heure? Pas trop tard. La séance commence quand? 19H55. Et tu reviens comment? Je sais pas, On verra. T'y vas pas. Quoi? Pourquoi?! C'est comme ça.

D'abord on travaille, après on s'amuse.
Quelle drôle d'idée! Pourquoi ne pas m'amuser? Je regarde juste ce film, et après j'apprendrai. J'ai tout mon temps de toute façon. Ah le ménage? Je l'ai fait la semaine dernière! Garder mon petit frère? Mais j'ai pas le temps! Ah si pardon. J'ai le temps. Je vais me faire un planning, comme ça tu verra que je peux bien m'amuser et après travailler. C'est pour me reposer le cerveau, me changer les idées...

Encore en retard?
Oui mais là j'ai une bonne excuse. J'ai d'ailleurs toujours de bonnes excuses! Mais là, le métro était en panne. Alors j'ai du descendre à Castellane. J'étais complètement perdue alors je suis allée aux cinq avenues... Ah hier? Non mais là c'était différent : Yaël n'a pas voulu me prêter ses chaussures. Et elle m'a retenue pendant dix minutes! Alors forcément, j'ai raté mon bus... Et demain? Ah demain c'est vendredi. Il y aura des embouteillages . Mais de toute façon, les minutes ne servent qu'à chipoter. Qu'il soit 9h55 ou 10h03, c'est pareil.

Je suis encore en retard. C'est parce que je me suis d'abord amusée, et ensuite j'ai travaillé. Mais de toute façon, je sais pas comment je reviens!


Texte de Paul Bonneau, 2de 1

Je ne te vois jamais travailler.
Mon père me le répète souvent. Mais je n'ai pas l'audace de lui répondre. Si je l'avais, je lui dirais que je n'ai pas besoin de travailler beaucoup. Je lui dirais que j'ai une meilleure capacité de mémorisation que lui. Je lui dirais qu'à 20h, quand il rentre du travail, j'ai déjà fini depuis 2h. Je lui ai montré à mon concert que je n'ai pas besoin de travailler pour

réussir. Mais il n'a pas remarqué et me répète "je ne te vois jamais travailler".
Ma mère aussi me le dit. Elle se base sur son expérience et pense qu'il est impossible de réussir sans travailler. Je lui prouve sans cesse, mais elle ne remarque rien et redit la même phrase en boucle :"je ne te vois jamais travailler".
Mes frères et ma soeur me le disent aussi. Ils me disent que je vais me planter. Je leur dit mes notes, mais ils oublient volontairement. Ils doivent être jaloux.
Quand je dis la vérité à mes amis, ils ne me croient pas. Ils pensent que je passe mes soirs à travailler.
J'ai donc pensé que, pour que les gens acceptent, il faudrait qu'ils voient mes résultats et ma méthode de travail. C'est ce que les profs voient, mais ils me disent : "je ne te vois jamais travailler".
Dans le monde extérieur, ce sera la même phrase en boucle :"je ne te vois jamais travailler".

Et je montrerai à mon patron, à mes collègues où à ma femme que ça suffit. Et pourtant, ils se borneront à répéter cette phrase qui me hantera :"je ne te vois jamais travailler".
Vais-je donc avoir la paix? Non, car, même à la retraite, ma femme me reprochera de "ne pas me voir travailler". Cette phrase me suivra sûrement après la mort, mais c'est ainsi. Je l'ai toujours subie et je la subirai toujours sans broncher, car tel est ma destinée.

14 février 2013

Atelier d'écriture - Secondes et 1ères L - Vendredi 8 février 2013

L'Aleph de Jorge Luis Borges
Atelier basé sur l’écriture d’instantanés.

world hands

 

 

 

 

 

 

 

La pratique proposée a été mise au jour par Borges dans la nouvelle qui donne son nom au recueil. L’Aleph est une sphère magique de quelques centimètres de diamètre, qui donne à celui qui la regarde la vision simultanée de la planète entière et de tous les temps qu’elle a traversés.
En fait, l’Aleph donne à celui qui la regarde le regard de Dieu, omniscient et omniprésent.

En la regardant, on voit la totalité du monde en un seul regard, embrassant en une seconde tous les espaces et tous les temps.

Voici un court extrait de la nouvelle de Borges :
« Je vis la mer populeuse, l’aube et le soir, les foules d’Amérique, une toile d’araignée au centre d’une noire pyramide, un labyrinthe brisé (c’était Londres) (...) Je vis de convexes déserts équatoriaux et chacun de leurs grains de sable, je vis à Inverness une femme que je n’oublierai pas, je vis la violente chevelure, un cancer à la poitrine, un cercle de terre desséchée là où auparavant il y avait eu un arbre, (...), les survivants d’une bataille envoyant des cartes postales, (...) je
vis toutes les fourmis qu’il y a sur la terre, je vis dans un tiroir du bureau, et l’écriture me fit trembler, des lettres obscènes, incroyables, précises, que Béatrice avait envoyées à Carlos Argentino (…).
Je ressentis une vénération infinie, une pitié infinie. »

Vous pouvez passez du plus anedoctique ou plus grandiose, embrasser le monde d'un seul regard de compassion, de pitié ou chargé de haine et passer ensuite à une écriture par le détail, le minuscule.

Voyez à l’intérieur des choses et des êtres, le passé, le présent, l’avenir...

A VOS PLUMES !!!


Texte de Paul Bonneau, 2de 1 :

Tant de choses à la fois défilèrent devant mes yeux : la joie d'un chimiste décrochant un Prix Nobel, la colère des talibans face à l'envahisseur américain, la tristesse d'un bébé ayant fait tombé son doudou, la peur d'une fillette face à une souris. Je vis le désespoir d'un chien errant n'ayant rien à se mettre sous la dent, le soulagement d'un touareg découvrant une oasis. Je vis l'incompréhension d'un jeune homme devant la lettre de rupture, l'impassibilité d'une femme, la corde autour du cou. Je vis Satan, se réjouissant des nouveaux arrivés. Je vis Dieu fatigué de créer sans cesse de nouvelles âmes. Je vis Noé n'ayant plus aucun espoir en l'humanité, je vis le dégoût des égyptiens, voyant l'eau du Nil se changer en sang. Je vis cette momie attendant qu'un archéologue vienne profaner sa tombe. Je vis le désespoir de cette femme ayant sauvé un pays et mise au bûcher, Je vis l'émerveillement de cet enfant devant ce cosmonaute posant un pied sur la Lune. Je vis la stupeur de cet extraterrestre voyant son étoile exploser. Je vis le bonheur des Ottomans, ayant pris Constantinople, la fierté de César, la Gaule conquise. Je vis l'énervement de ce père face au 2/20 ramené par son fils. Je vis le regret de ce mafieux, ayant volontairement appuyé sur la gâchette. Je vis la tristesse de cet éléphanteau devant le cadavre sans défenses de sa mère. Je vis l'émerveillement de Marie devant les cadeaux des Rois Mages. Je vis le bonheur de Nicolas et Pernelle Flamel devant la pierre philosophale. Je vis la haine des soviets face à la trahison des nazis. Je vis la colère de cet homme, observant ses impôts. Je vis la joie occasionnée par la naissance et la tristesse occasionnée par la mort. Je vis tout à la fois. Je me vis moi.

Texte de Salomé Benner, 2de 1 :

Un coucher de soleil. Un vent glacial. L'ombre d'un platane sous la chaleur du soleil. La naissance d'un enfant. La mort d'un être aimé. Aussi petite qu'elle soit, aussi ronde qu'elle soit, la Terre renferme des différences. Chacune est importante à mes yeux. Une âme qui s'appaise. Un rire lumineux. Une fourmi ayant réussi à transporter sa charge...
Je vois mon œuvre. Je ressens la peine de mon enfant. J'entends le cri de celui qui se sent en danger. Je sens l'odeur de la crainte. Je pose ma main et les portes s'ouvrent.
Mais je pleure en voyant les querelles. Le désespoir d'une mère face à son adolescente qui court à la mort. Sa joie lorsque celle ci change de vois. L'incompréhension de soldats qui obéissent aux ordres d'un homme pas plus grand qu'eux. Leur soulagement lorsqu'un bout de papier signé marque la fin d'une des innombrables guerres.
Et je vois des espoirs.
Ce qu'il se passe à la surface de cette planète, c'est comme lorsqu'un enfant, avec un sourire malicieux, court éteindre la lumière du salon. Alors seulement il se rend compte qu'il n'y voit plus. Et d'une petite voix craintive, appelle son père pour venir rallumer l'halogène. Mais les hommes, sur la terre, ne pensent pas à appeler leurs pères. Ils tâtonnent, cherchent, tombent, et moi, je ne peux rien faire.
Je connais les secrets d'États, je connais les secrets de cœurs. Je vois les grands projets, et les petites idées. Mais les petites idées sont parfois bien meilleures, que les grands projets.

Texte de Julien Roux, 2de 1 :

Je vis, au soir, des êtres vivants, capturés, massacrés, la planète commence à râler. Je vis des gens grossiers et pas très bien soignés, qui se foutent de leur vies comme si c'était un jeux vidéo. Ce sont des gros porcs, souvent boutonneux, qui ne font attention à rien, nés juste pour chier, voilà, ce sont des connards. Oui, connard, ce mot m'évoque tant de choses, ce sont les gens qui capturent les animaux, qui les tuent ou les revendent, ce sont les esclavagistes inhumains, ce sont même les gens qui prennent deux places de parking avec leur Mini Golf ou leur smart, ce sont les gens qui posent du yaourt sur une chaise lorsque l'on s'en va et que quand on revient, on se fout du yaourt plein le pantalon par erreur d'inattention, voilà, tout ceux là sont des connards et j'en ai loupé tant d'autre.
Mais je vis de sacrées belles choses ; je vis, à l'aube, de nombreux animaux, tous autant respectueux les un que les autre, de eux même, de leur compagnon ou de la nature. Je vis des animaux qui vivent en liberté, tranquillement, assurément, dans leur petit nid douillet. Je vis des être immensément attachés, prêt à se sacrifier pour sauver leur bien aimé, des gens qui se sont sacrifiés pour sauver leur patrie, des valeurs ou même leur renommée. Je vis le repos la tranquillité, le bonheur, des personnalités dont on ne peut plus se détacher.
Voilà ce que c'est une Terre soit disant adorée. Des gens le prouve mais d'autre ne font que l'ignorer. Depuis la nuit des temps, je vois des choses ; des primitifs dans leurs arbres qui ont évolués, pour devenir des guerriers qui ne font que se massacrés. Puis ils ont cessés leur apogée, ils sont devenus des soldats qui se sont menés, au désespoir et non à la fierté, à la mort et non gaieté. Mais maintenant, espérons que cela reste comme ça sinon je ne donne pas cher de votre peau.

14 février 2013

LE VOYAGE / Le voyage – Atelier en 3 parties

voyage

Un atelier d'écriture en 3 parties avec écriture d'un texte plus long sur le thème du VOYAGE.

Tout d'abord, une destination choisie au hasard grâce à un générateur de destination (sur http://www.ailleurs-atelier.com/depart.php), qui peut vous amener loin dans l'espace et dans le temps (contrainte facultative). On prépare sa valise, annonce ses motifs de départ, et c'est le départ, à pied, en train, en avion, en bateau ou à cheval...

Dans un second temps, c'est la rencontre sur place, petit événement ou initiatique.

Enfin, c'est la fin du voyage, quels changements dans la vie du voyageur ? Comment revient-on ? (physiquement, psychologiquement)... si l'on revient...


Texte de Paul Bonneau :

Reijavik – 7 janvier 1394

Aujourd’hui, nous sommes le 31 décembre de l’an 1393. Je réside temporairement à Oslo depuis une semaine. Notre chef Gengis Khan nous y a amené pour conquérir, c’est aussi la raison pour laquelle je pars. En tant que conseiller du Khan, j’occuperai une place de choix aux côtés du Khan. Nous embarquons pour l’Islande demain matin. A ce qu’il paraît, il y fait plus froid qu’en Sibérie. Je dois prendre mon cheval, ainsi que sa couverture, ma veste en peau de cheval sauvage, mes bottes en peau de mouton, mon pantalon en peau d’antilope des steppes et le chapeau de notre Empire. Comme c’est la guerre qui nous y amène, je ne dois pas oublier ma lance, ni mon arc. On chassera beaucoup : phoque, bélier, ours polaire…

La nuit est passée, l’aube se lève. Nous partons en bateau pour Reykjavik. On m’a dit que le voyage durera une semaine. Nous devrions rencontrer des baleines. Le troisième jour, une tempête éclate Elle dura trois jours, envoyant par le fond deux de nos dix navires.

Le 7 janvier, nous arrivons dans un petit village nommé Grindavik. C’est un pays magnifique, couvert de neige et rempli de ce qu’ils appellent des « fjords ». Notre cher Gengis m’envoya en reconnaissance et je pus observer un de ces magnifiques « fjords » : cette vallée glaciaire envahie par la mer. Sortant de ma contemplation, je remarque soudain que des dizaines de guerriers islandais armés jusqu’aux dents m’encerclent. Je suis forcé de mettre pied à terre et de lâcher mes armes. Ils me font prisonnier et m’emmènent à Reykjavik. Ils m’enferment dans une pièce sombre. A partir de ce moment, le temps a cessé d’exister. Quelqu’un vient me faire comprendre que je serais exécuté dans la nuit. J’attends tant bien que mal mon heure. Soudain, un sifflement dehors suivi d’un bruit sourd. Un islandais m’ouvre et me fait comprendre de le suivre. En sortant, je remarque le corps sans tête de mon geôlier. Il m’amena sans bruit dehors et, lorsqu’on arrive, toute la ville est couverte d’une épaisse couche blanche. Nous sortons de la ville en tuant quelques gardes, et, lorsque nous arrivons plus loin, je fus émerveillée devant la voie des anges se reflétant sur l’eau d’un fjord. Je le remercie et lui fait comprendre de me suivre jusqu’au campement pour y recevoir sa récompense. Le voyage dure la nuit entière et, l’aube pointe au moment d’arriver. Une troupe d’éclaireurs nous encercle et nous dit de rester ici pendant que le Khan vient. L’honorable Gengis fait place et, me reconnaissant, remercie nos dieux d’avoir épargné ma vie. Il remarqua l’étranger et lui ordonna d’ôter sa capuche. Comme il ne comprenait pas, je lui fais comprendre et il obéit. Les cheveux comme le blé et les des yeux d’azur, c’est un beau jeune homme. J’explique à Gengis comment il m’a sauvé et le Khan lui dit qu’il aura ce qu’il désire.

Aujourd’hui, j’attends la bataille sans impatience. C’est peut-être mon dernier jour à vivre donc, si aucun texte ne suit, c’est que j’aurais passé l’arme à gauche. J’écris ce journal pour ma femme et seul mon sauveur sait où il se trouve. Je ne te reverrais peut-être pas, adieu.

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14 février 2013

mai 2013 : Festival de poésie - Programme

Dites vos tristesses et vos désirs, les pensées qui vous viennent, votre foi en une beauté. Dites tout cela avec une sincérité intime, tranquille et humble. Utilisez pour vous exprimer les choses qui vous entourent, les images de vos songes, les objets de vos souvenirs. Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses. Pour le créateur rien n'est pauvre, il n'est pas de lieux pauvres, indifférents. Même si vous étiez dans une prison, dont les murs étoufferaient tous les bruits du monde, ne vous resterait-il pas toujours votre enfance, cette précieuse, cette royale richesse, ce trésor de souvenirs ? Tournez là votre esprit.

Lettre à un jeune poète - Rainer Maria Rilke

 La poésie sera le thème de ce premier "festival" au Lycée L'Olivier, avec pour objectifs :

 > Une invasion de la poésie et des poètes dans le plus de lieux possibles au sein de l'établissement, le réfectoire, le foyer, les couloirs, la cour, le CDI...

 > Des ateliers d'écriture(s) dans différents espaces...:  Scriptoriums au CDI : machine à écrire, galets de Butor, mots aimantés, tableaux de craies, surfaces vitrées et à l'extérieur : cabines d'écriture

 > Des rencontres avec des poètes, des correspondances...

 > Une libération de livres – Bookcrossing :  :  Les livres « coups de cœur » des élèves sont libérés en tout anonymat dans divers endroits au lycée pour qu'ils puissent être retrouvés et lus par d'autres personnes, qui les relâcheront à leur tour. Le CDI attribuera un numéro d'identification de chaque livre libéré (pour assurer la traçabilité de son parcours ensuite). Dans le blog du CDI, les personnes qui ont libéré des livres et ceux qui les ont trouvé pourront laisser des commentaires.

 > Un concours de poésie en français et en langues étrangères : Les trois plus beaux poèmes seront élus par un comité de lecteurs et les élèves seront récompensés (livres). Tous les poèmes seront rassemblés dans un recueil/cahier de poésie des éditions du lycée. Des poèmes en français et aussi en anglais, espagnol, italien, allemand...

 > Des arts plastiques : Land art (Idée : ensevelissement de lettres, de poèmes) et poèmes sur supports dégradables : Poésie éphémère, aléatoire ou impromptue, née de nos écrits entremêlés, métissés, assemblés sur libres supports, en tout matériau et tout encre... fragiles, provisoires...

 > Des écoutes libres de poésie sonore !

15 février 2012

Je pense à toi... Perec

Texte produit lors de l'atelier d'écriture du Mardi 14 février : Les Instantanés

Consigne : Je pense à toi de Perec :

D'après le Brouillon de lettres de Georges Perec, dans Espèces d'espaces, vous écrirez à une personne qui vous est proche, qui vous manque, que vous désirez... mais sans lui faire part de vos sentiments et en lui décrivant ce que vous vivez à l'instant présent.

La lettre commencera par "je pense, à toi souvent", et se concluera sur le modèle suivant:

" je pense à toi

tu marches dans ta rue, c'est l'hiver, tu as relevé le col de ton manteau de loup, tu es souriante et lointaine."

Lecture de Brouillon de lettre de Perec.

 

Je pense à toi, souvent
Je marche le long de la jetée, il y a le ciel gris, quelques rayons percent les nuages, la mer est agitée, les vagues sont grandes, folles, elles me bercent.
J'arrive au bout, je m'assoie sur un rocher, regardant l'écume.
Je pense à toi, quelquefois
Une fin de journée, fatiguée, j'arrive chez moi, pose mon sac, mes affaires dans la maison silencieuse et me jette sur le canapé en regardant une vieille série.
Je pense à toi, toujours
Je me couche dans mon lit, les lumière sont éteintes, la nuit retient son souffle et tout est froid, silencieux. Je me glisse sous la couverture toute chaude, envahie par les rêves.
Je pense à toi
Tu marches dans la rue, c'est l'hiver, tu as relevé le col de ton manteau de loup, tu es souriant et lointain.
 

MB

1 février 2012

Bienvenue sur le blog Passeurs de livres - Lycée L'Olivier

x croisées

Vous trouverez dans ce blog 4 invitations à échanger et partager autour de la lecture et de l'écrit :

- Le bookcrossing du lycée, à partir du mois de mai. Ce sont des livres "voyageurs" que vous abandonnez en attendant qu'ils trouvent acquéreur. L'échange est anonyme. Le blog sert de médiateur.

- Passeurs d'écrits : Les textes écrits lors des ateliers d'écriture au CDI.

- Passeurs de livres : vous annoncez vos coups de coeur, les livres-phares, les livres-amis, ceux qui vous restent en mémoire...

- Passeurs de petits mots, en libre expression, Qu'est-ce que "lire" pour toi ? Qu'est-ce que t'évoque le mot "livre" ? Partagez vos impressions....

1 février 2012

Les libérations de février

Dernière mise à jour : Mercredi 1er février 2012

 

Guy Bedos, Albert jacquard, La rue éclabousse, Editions de L'aube, 2009 - Sur le mal logement en France.

Françoise Héritier, Nadia Kaci, Marie-Louise Gourdon, Ces yeux qui te regardent, et la nuit et le jour, Editions de L'aube, 2010 - Sur la violence envers les femmes.

 

1 février 2012

Libre expression : le livre et toi

Libre expression :
Qu'est-ce que "lire" pour toi ?
Qu'est-ce que t'évoque le mot "livre" ?


Racontes un souvenir marquant de lecteur/lectrice.

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